Hassan Guaid
Nous voici, les saboteurs de la tristesse
Les circassiens du verbe Les pyrotechniciens de l'allégorie Les algorythmeurs sans formation Les charlatans aux yeux des nantis Les cauchemars de financiers, les insolvables Les toujours chantants Les bricoleurs du passé, rafistoleurs du traumatisme Nous ! Voici ! Les découvreurs d'iles Les faiseurs d'archipels Nous voici, embarqué dans une galère sans nom À construire des ponts sur ses mouvances À retrouver son pas dans une chute En légèreté Nous voici, les tamiseurs Les chercheurs d'or du commun Les solitudes assemblées, les tricheurs réalistes Les explorateurs de l'infiniment soi Nous voici, centre de gravité, et ce n'est plus une affaire de muscles Aspiré vers le haut après avoir défoncé son mur de briques Nous voici À défaire les lignes barbelés Courir à perdre haleine, sur place… Sur ses places ! Courir à perdre haleine Se reconnaître… Dans l'autre ! Nous voici, mélodistes dans la tempête Dans la tornade zombie de son image Les coloristes du silence Harmoniseurs de cicatrices Les différents, à côté du temps, et de la plaque Les ouvreurs de voie, les trouveurs de voix Les têtes à claques ? Nous voici Sculpteurs aux mains aveugles Parieurs sans le sous Bluffeurs du destin Nous voici À deux, c'est déjà nous Tout seul ? C'est encore un nous ! La boule au ventre, les nœuds dans son histoire Et la corde ? Pour descendre on rappelle dans soi ! Déconne pas ! Décris-nous tes hiéroglyphes Ta langue on s'en fout On intuituionnera, ensemble ! Hassan GUAID Le vendredi 9 octobre 2015, Eolo et Le Pavillon Rouge des Arts ont organisé, Article dans la presse congolaiseThéâtre : L'île des enfants perdus, une création franco congolaisele Mardi 29 Septembre 2015 Jean Clauvice Ngoubili et Martine Meirieu assurent la mise en scène de la pièce L'île des enfants perdus, un texte de Guy Alexandre Sounda, d'après une écriture inspirée par deux poètes français, Louis Guillaume et Jacques Prévert. Cette pièce montée au cours d'une résidence depuis le 13 septembre sera présentée à l'Institut français du Congo, le 2 octobre en soirée.
Jean Clauvice Ngoubili et Martine Meirieu
La comédienne française Martine Meirieu assiste le metteur en scène congolais Jean Clauvice Ngoubili, dans ce projet qui date de 2014. « En séjour à Brazzaville, c'est l'intérêt d'eolo, cette compagnie pour toutes les actions mélangées de l'art et l'expression de la diversité culturelle, de la rencontre et la mixité. Cela m'a été présenté par Jean Clovis, et tout de suite j'ai eu envie de venir car j'ai travaillé au Sénégal au Mali et ce qui fait sens pour moi dans l'art, ce sont les rencontres et le fait qu'ensemble on peut écrire des choses communes ». Cette création porte un regard croisé sur deux mondes, celui de jacques Prévert qui écrit avec beaucoup d'humour sur les institutions et le monde vu de l'Afrique avec son mysticisme et parfois ses peurs. « Nous croisons nos regards et ensemble nous le déclinons de façon poétique, parfois humoristique, pour permettre à l'homme d'être libre quelque part », poursuit Martine Meirieu. La trame de L'île des enfants perdus se déroule autour d'un personnage rescapé d'une guerre dans le monde qui fuit dans l'imaginaire et parfois dans le délire afin de survivre. « J'ai déjà monté les paroles de jacques Prévert un monologue mis en scène par Roch Baloukou. J'ai beaucoup aimé le texte et j'ai voulu le monter. Pour la première fois c'était en 2003 j'allais le faire à Djibouti pour certaines raisons, cela n'avait pas marché. Et j'en ai fait une création franco congolaise depuis 2014 », a conclu Jean Clauvice Ngoubili. Il est prévu dans les mois qui viennent une tournée africaine et européenne pour cette création. Hermione Désirée Ngoma
lien : http://adiac-congo.com/content/theatre-lile-des-enfants-perdus-une-creation-franco-congolaise-39283 Invitation ... au Congo !Martine et Mehdi nous saluent depuis le Congo :
"Rencontre improbable dans un jardin entre des personnes qui ont du vent dans la tête." PAF : 5 € pour les adhérent de l'association Ambr'uns (adhésion obligatoire: 3€) |